À 95 ans, ce n’est pas la notoriété que je recherche !
Mais comment alerter l’opinion publique, en particulier les jeunes générations, et l’Église, sur cette nécessité absolue de responsabiliser nos concitoyens, pour lutter contre ces inégalités dues à la dictature du capital anonyme sur le monde ?
Personne n’a encore mis en cause cet anonymat créateur de déresponsabilisation. L’économie n’est pas la production de richesses, mais de biens et de services utiles au développement de l’humanité.
Les échanges doivent se faire dans l’équité, et non dans un rapport de force. Il faut redonner à la propriété, et donc aussi à la gestion de l’argent, des capitaux, une responsabilité morale et juridique, la seule pouvant justifier une rémunération. Nous pouvons faire changer les choses, vous les jeunes, vous pouvez le faire ! Et l’Église aussi ! Plus que jamais en ces temps nouveaux, elle doit prendre position. Sans remettre en cause la légitimité et l’utilité du prêt à intérêt, élargir le débat du «combien ça rapporte» au «comment ça rapporte».
Ce serait une révolution de pouvoir susciter (enfin) ce débat.