Dans un monde contemporain amené à résoudre d’urgence des défis environnementaux et sociétaux inédits, que vaut une économie capitaliste (ou socialiste) si elle ne place pas l’homme au cœur de ses préoccupations ?
Révolté par les prétentions de certains « prophètes » de multinationales à déterminer le modèle de la société de demain et scandalisé par un emballement financier mondialisé aveugle, Alain Delaunoy en appelle à une économie humaniste qui, comme son nom l’indique, fait de l’homme et non du profit sa finalité.
Dans son plaidoyer, l’auteur demande à chacun de prendre ses responsabilités, de s’interroger et interroger les intermédiaires — en premier lieu, les banques — sur l’usage qui est fait de son argent. Il en appelle aussi à tous ceux qui ont le pouvoir moral de faire changer les choses. Croyant, catholique, s’appuyant sur les paroles fortes du pape François — « l’argent doit servir, et non gouverner » —, il compte sur l’Église pour « éveiller les consciences ».